Hervé Dubreil
Les Critiques

« Sa peinture est à la fois riche et rigoureuse, cézannienne par la structure de sensibilité très dominée de la lumière exprimée par les tons, souvent froids dans les paysages et les figures, chauds dans des natures mortes d’une remarquable sûreté, discrètement impressionniste par la vibration poétique des valeurs, d’un grand esprit classique dans la stabilité de la composition et l’intériorisation du motif. C’est un art d’une forte portée, sans agressivité, d’une distinction naturelle qui communique une émotion naturelle et humaine particulièrement convaincante. »

Les Nouvelles Littéraires
(octobre 1973)

 

 

"Les toiles de Dubreil ont une délicatesse qui traduit une sensibilité très fine, ennemie des violences d’expression. Elles prennent volontiers les chemins qui mènent à la poésie, à la féerie ; voire aux alentours de l’informel. Une peinture qu’aimeront particulièrement ceux qui sont sensibles à la nuance, à la suggestion, à la subtilité et au charme."
B. SAINT-AIGNAN. "L’amateur d’art" du 24/3/77
Exposition : Galerie d’art ROR VOLMAR. Mars 1977

 

C’est à peine « touché » en larges zones enveloppant généralement le sujet qui apparaît dans une lumière propre d’une grande finesse. Il faut peu à Hervé DUBREIL pour dire beaucoup, pour aller au-delà de l’apparence brutale, pour rejoindre un climat tout de poésie.
Jean CHABANON. « Le Peintre » 15/10/78
Exposition : Galerie d’art ROR VOLMAR. Octobre 1978. Paris

 

Chez Hervé DUBREIL, il y a en fait deux façons de concevoir sa peinture. Certes, il travaille toujours par touches de couleur plus ou moins élargies plus ou moins floues, ce qui donne parfois à penser à une forme d’impressionnisme moderne ; mais il lui arrive aussi de fragmenter l’espace en deux ou trois zones, et la couleur devient alors lumière. Ainsi s’aide-t-il de la couleur pour disposer à sa guise de l’espace, car la lumière diffuse, éloigne, rapproche les objets. Ainsi parvient-il à réaliser un équilibre nouveau entre son sujet et l’univers qui l’entoure.
Dominique MIRAS-ARNOULT. "Les nouvelles affiches de Marseille"
Exposition : Galerie DU PALAIS. Janvier I981. Marseille.

 

…Car Hervé DUBREIL sait dire l’essentiel de ce que son regard apprivoise dans sa mémoire. Un paysage sous une lumière tendre comme une caresse, un intérieur à l’atmosphère poudrée ou une composition d’objets dans sa vision spatiale. Tout chez DUBREIL est organisé d’une manière très pure du chaud au froid des tonalités que rien ne vient troubler comme on retrouve partout cette gamme précieuse de la sensibilité et du goût à faire partager l’émotion intense d’un moment de bonheur.
C.B. « La Provence » 1986.
Exposition « Galerie LE PONANT » Marseille, Avril 1996.
 

 

Dubreil recrée le dessous des choses, en utilisant un rapport inhabituel et très sophistiqué des couleurs. Rompu aux techniques, faisant abstraction des détails, il fait alterner matières lisses et grenues dans de grands à plats, associant rigueur rythmique et grande liberté.
"J'essaie de me dégager de la surface du sujet, de percevoir le "dedans", d'exprimer l'intérieur des choses pour n'en retenir que l'essentiel".

Robert Inard d'Argence "Nice Matin" - 12 juin 96


Et cet essentiel est celui qu'il a rencontré en Provence. Les personnages de Dubreil apparaissent revetus de leur âme, de l'âme des ancêtres qui ont fait ce pays aussi dur que mystérieux, aussi sombre que lumineux et qui sait rendre à ceux qui savent le regarder la lumière, la chaleur et les couleurs d'un soleil que l'artiste a su capter. S'il n'est pas Provençal, il est poète. Sa peinture ne fait pas de tourisme, elle est en quête de la pureté absolue, de celle qui conduit vers cet invisible que sont les grandes couleurs.

Robert Inard d'Argence - "Nice Matin" - 26 dec. 95

 

 

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